Logement en coliving à Bruxelles

Le nouveau coup de cœur des millennials et des expats

Logement en coliving à Bruxelles

Le nouveau coup de cœur des millennials et des expats

Pas facile pour les jeunes de devenir propriétaire à Bruxelles… Du coup, le marché locatif fait preuve d’imagination. Le coliving en est un bel exemple. Mélange de colocation et de coworking, ce concept en vogue s’inscrit parfaitement dans les valeurs de la jeune génération active : ouverture, collaboration, réseautage et économie de partage. Une nouvelle forme d’habitat qui intéresse également les investisseurs immobiliers!

Le coliving, qu’est-ce que c’est?

Le coliving est une forme de cohabitation qui réunit une communauté centrée sur les mêmes intérêts. Les habitants d’un logement en coliving partagent des espaces communs pour vivre et travailler et disposent chacun de leur espace privé. Une sorte de doux mélange entre coworking et colocation, qui plaît surtout aux millennials qui entrent dans la vie active, aux digital nomads et aux expats qui viennent travailler à Bruxelles.

L’avantage qu’y voient les "colivers"? Partager un espace de vie confortable, aménagé en fonction de leurs goûts et besoins, tout en réalisant une économie d’échelle et en enrichissant leur expérience professionnelle au contact des autres colivers. Sans oublier les services qui accompagnent très souvent ce type de logement. Et bien sûr le fait qu’il suffit de poser sa valise pour commencer à vivre en coliving.

Coliving mode d’emploi

Les promoteurs de maisons en coliving ont bien compris ce qui attire leurs cohabitants: une offre all-in de qualité. Dans pratiquement tous les cas, les locations en coliving sont entièrement meublées, dans des maisons de caractère rénovées avec goût (celui des jeunes, souvent haut en couleurs et branché), privilégiant des espaces communs à la fois lumineux et spacieux. Le tout dans des quartiers huppés ou branchés de Bruxelles.

Un aménagement réfléchi, une déco design mais aussi tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins de la communauté. C’est-à-dire un (très) bon réseau wifi et tout le confort : frigos en suffisance, buanderie, cuisine full équipée, imprimante, télédistribution… A cela, vient s’ajouter une gérance particulière qui entretient l’esprit de communauté et le fait vivre au travers d’événements et de services en option. Comme par exemple des séances de yoga ou de massage, un service de nettoyage des communs, un service de pressing, mais aussi des fêtes à thème pour les colocs et leurs amis… Parfois, il y a même une chambre d’amis!

Le prix pour tout ça? Un forfait fixe tout compris et sans surprise, souvent inférieur au loyer d’un petit appart. A Bruxelles, l’offre moyenne tourne autour de 700 euros par mois, mais on trouve déjà des chambres à partir de 400 euros. Les amateurs ne s’y sont pas trompés : quasi toutes les chambres en coliving à Bruxelles sont louées à temps plein! A noter que la durée minimum de location exigée est en général de 3 à 6 mois et que les locations sont la plupart du temps renouvelables chaque année, avec un maximum de 3 ans. L’âge moyen des co-livers? Entre 23 et 35 ans.

L’offre de coliving à Bruxelles

Espace commun dans une maison en coliving au Parvis de Saint-Gilles - Cohabs

Plusieurs acteurs du coliving se sont déjà fait leur place à Bruxelles. Et ils continuent à annoncer l’ouverture de nouvelles maisons à tour de bras !

Voici les principaux fournisseurs de chambres en coliving que nous avons recensés à Bruxelles:

ShareHome Brussels: l'un des acteurs les plus importants à Bruxelles aujourd'hui avec une quarantaine de maisons idéalement situées dans des quartiers prisés et près de 350 chambres. 

Ikoab: présent également à Liège et Charleroi, Ikoab est très actif sur Bruxelles avec plus de 200 chambres. Ikoab propose également de co-investir au travers de ses projets de coliving dans des formules clé-sur-porte: l'investisseur n'a rien à faire et bénéficie de rendements (théoriques) intéressants.

Cohabs: un autre grand du marché, avec 26 maisons à Bruxelles pour un total de plus de 300 chambres.

Coloc Housing: En plus d'une vingtaine de maisons à Bruxelles, cette communauté basée sur l'accceptation de nouveaux colocs par tous les occupants propose des solutions de co-housing dans 5 autres villes belges. 

Colive: 12 maisons (dont 3 en projet) pour un total d’environ 100 chambres.

Morton Place: 3 maisons de standing et une trentaine de chambres luxueuses dans des quartiers prisés de Bruxelles (Parvis de Saint-Gilles, Chatelain et Louise).

Coliving: 1 ensemble urbain qui propose des chambres mais aussi des studios et des appartements pourvus de leur propre cuisine pour plus d’autonomie.

Les investisseurs immobiliers sont sur la balle

Coliving de luxe - Morton Place

Le succès du coliving a vite fait d’attirer l’attention des promoteurs immobiliers. Pratiquement toutes les plateformes proposant du coliving ont été contactées pour envisager un développement à plus grande échelle. Besix et AG Real Estate ont montré clairement leur intérêt pour cette nouvelle forme de logement et envisagent de monter de gros projets à Bruxelles en collaboration avec des plateformes existantes ou en autonomie.

La plateforme Ikoab propose même aux candidats investisseurs de monter dans leurs futurs projets en les finançant en tout ou en partie. Avis aux amateurs de diversification!

Une mode passagère le coliving?

Cela avait été également reproché au coworking. Or, cette nouvelle forme de travail fait aujourd’hui force de loi. Capitale de l’Europe et de ses institutions, siège de nombreuses multinationales, Bruxelles attire sans cesse plus d’expats venus travailler ici pour une durée déterminée… qui souvent se prolonge indéfiniment! En permettant à ces jeunes actifs digital nomads de poser leurs valises sans attaches, le coliving devrait encore avoir de beaux jours devant lui.

Tout n’est pas toujours rose dans le monde du coliving!

Sur le papier la formule est séduisante. Qui n’a pas rêvé de vivre la vie des héros de Friends? Et de mêler boulot et loisirs dans un endroit branché à souhait. Mais la cohabitation peut aussi présenter des inconvénients. On ne sait pas toujours avec qui on va habiter ou qui sera le prochain locataire. Des divergences d’intérêt ou d’humeur peuvent surgir dans la communauté.

Et puis d’un point de vue légal, il est bon de savoir qu’un colocataire n’est pas considéré comme personne isolée à Bruxelles s’il ne dispose pas de sa propre cuisine et de sa salle de bains. Avec des conséquences importantes sur les allocations de chômage par exemple : après un an, celles-ci sont rabotées de 15% si vous êtes considéré comme cohabitant. Mieux vaut donc bien s’informer au moment de son inscription dans la commune : un projet d’harmonisation du statut de colocataire est sur la table des 19 communes.
 

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