Bourse année 2023 : un début surprenant avec un clin d'œil à l'avenir
L'année 2023 a déjà bien commencé pour les investisseurs. Avec des rendements de plus de 10 % sur les actions mondiales et des rendements à nouveau en hausse sur les obligations, la différence avec 2022 ne pourrait être plus grande. Que vont faire les banques centrales ? Et continueront-elles à se méfier d'un éventuel affaiblissement de l'économie ? KBC joue la carte des secteurs plus défensifs, mais garde également un œil attentif sur les développements technologiques comme l'IA. Mark Van Assche, Account Manager Private Banking et Wealth Office, en parle avec Antoine Ruotte, Gestionnaire de Portefeuille chez KBC Asset Management.

27-06-2023
Que se passe-t-il dans le monde et quelles sont les conséquences pour les marchés financiers?
14-09-2023
Économie et politique
- Le secteur manufacturier est en difficulté à l’échelle mondiale, ce qui pèse sur les régions industrielles comme l’Allemagne et la Chine (où l’impulsion de la réouverture après Covid est également décevante). La confiance des entreprises est également en baisse dans le secteur de services. Grâce à la chute des prix de l’énergie et à la poursuite de la croissance de l’emploi, l’économie américaine résiste mieux. Le scénario d’une légère récession due au resserrement important de la politique monétaire est donc (encore) reporté.
- Tant aux États-Unis qu'en Europe, l'inflation est en baisse et le pic est clairement derrière nous. Toutefois, une brève poussée d'inflation n'est pas à exclure, comme le montrent des chiffres récents. Les bas prix de l’énergie jouent un rôle important à cet égard. Toutefois, l’inflation sous-jacente diminue à un rythme beaucoup plus lent. En Chine, après les prix à la production, on voit maintenant aussi la croissance des prix à la consommation passer sous zéro.
- Les programmes de soutien exceptionnels diminuent, mais il n'est pas question d'austérité. Des programmes tels que EU Next Generation et Inflation Reduction Act aux États-Unis restent substantiels et d’un grand soutien. La Chine rejoint le rang des gouvernements qui stimulent l'économie.
- Les banquiers centraux des États-Unis et d'Europe ont relevé leurs taux directeurs à un rythme sans précédent au cours des 16 derniers mois afin de ralentir la croissance économique et donc l’inflation. Leur travail ne semble pas encore terminé. La baisse des prix de l’énergie a fait baisser le taux d’inflation globale, mais l’inflation de base reste bien au-dessus de leurs objectifs. Récemment, la Fed et la BCE ont relevé à nouveau leur taux directeur et n’excluent pas de nouvelles hausses.
Marchés financiers
- Les marchés obligataires attendent avec impatience le pic des taux directeurs prévu pour l’automne. Cependant, la rapidité à laquelle les taux d’intérêt seront abaissés par la suite, reste incertain et provoque des fluctuations des rendements obligataires. Les obligations d'entreprise, quant à elles, profitent d'une économie toujours forte qui maintient les spreads à un niveau bas.
- La publication des résultats au deuxième trimestre s’est soldée par une contraction des bénéfices d’environ 7% aux Etats-Unis et 4% en Europe. Les chiffres sont donc meilleurs que prévu. Les surprises ont été plus grandes à Wall Street qu’en Europe, et nous attendons avec impatience les prochains trimestres. Les attentes pour 2024 semblent un peu trop élevées si la croissance du chiffre d’affaires, en ligne avec l’économie, s’affaiblissait quelque peu et si les entreprises avaient plus de mal à répercuter les coûts (salariaux) plus élevés.
Quels risques entrevoyons-nous?
- L'inflation est le risque principal. L'inflation de base reste à des niveaux élevés, tant en Europe qu'aux États-Unis. Cette persistance affecte les politiques des banques centrales et, par conséquent, la croissance économique. Cela pourrait inverser le sentiment.
- En plus, la confiance des entrepreneurs est en baisse dans le secteur manufacturier et maintenant aussi dans le secteur des services en Europe et en Chine.
L’économie américaine résiste bien tandis que la croissance en Europe et en Chine est décevante. La chute des prix de l’énergie fait baisser l’inflation, mais l’inflation de base reste trop élevée, ce qui rend vains les espoirs d’une diminution rapide des taux d’intérêt. Les marchés boursiers tablent sur un atterrissage très en douceur de l’économie, ce qui comporte des risques.
Siegfried top, Stratégiste en placements KBC Asset Management

Analyses
- Obligations convertibles
- Obligations d’État de la zone euro
- Obligations d'entreprises
- Obligations indexées sur l’inflation
- Obligations à haut rendement
- Obligations des marchés émergents en devises locales – LEMBO
- Obligations des marchés émergents en USD - EMBI
- Obligations des pays émergents européens
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